UNE CRÈCHE MUNICIPALE EN DANGER : POURQUOI NOUS DEVONS DIRE NON À LA VENTE

Monsieur le Maire,

Je vous remercie de me donner la parole pour aborder deux sujets d’importance cruciaux pour notre ville : la désaffectation et la vente d’une crèche municipale.

Tout d’abord, je tiens à souligner l’importance des crèches pour les familles vésigondines. Elle représente bien plus qu’un simple lieu de garde pour nos enfants ; c’est un espace de socialisation, d’apprentissage et de développement pour les plus jeunes. En outre, elle offre un service de proximité essentiel pour les parents qui travaillent et qui comptent sur cette structure pour concilier vie professionnelle et vie familiale. Je profite de cette intervention pour saluer le travail exceptionnel réaliser au quotidien par nos personnels en crèche.

Nous sommes contre la désaffectation et la vente de ces locaux à un groupe privé : une vente a un caractère irrémédiable. Nous ne savons pas sur quelle base, sur quels critères, ni comment, l’acquéreur a été sélectionné. Sans faire de procès d’intention, l’actualité récente nous a montré qu’on n’était jamais à l’abri d’un groupe qui pourrait avoir de mauvaises pratiques. S’agissant d’une vente, s’il s’avérait que la prestation n’était pas à la hauteur, il serait impossible de revenir en arrière.

Nous aurions préféré une location, ou un partenariat sur le modèle de ce qui se fait ailleurs. A Chatou, la crèche Les peintres en herbe, par exemple, est gérée par un groupe privé en partenariat avec la ville : la directrice est une employée municipale, la restauration est assurée par la ville ; tout est contrôlé.

Plutôt que de faire un saut dans le vide avec cette vente, il serait bon de vous inspirer de ce qui se fait de mieux dans nos villes voisines ; ils ont plus d’expérience que vous, ils savent faire.

C’est pourquoi nous nous opposerons fermement à cette délibération ainsi qu’à la suivante.

Thibaut GRIPOIX

(Intervention lors du conseil municipal du 25 septembre)